Lucien, le cinéaste du Cinéaste
Chères lectrices, chers lecteurs, d’ici une quinzaine de jours, vous aurez le plaisir, du moins l’espère-je, de découvrir Le Cinéaste en librairie. En attendant, en guise de mise en bouche, j’ai l’honneur de vous présenter la restauration partielle d’un des films de Lucien, le cinéaste de notre histoire.
De nos jours, l’œuvre de Lucien, restée confidentielle à l’époque, a peu ou prou disparu. La boîte qui contenait la bobine du film que je publie aujourd’hui était étiquetée « La Belle Plante, 1911 ». Des mots et des chiffres tracés à l’encre brune, d’une écriture tremblante et maladroite, écriture attribuée à la main de Lucien lui-même. C’est du moins ce que nous affirmé le collectionneur et esthète qui nous a permis, Labrémure et moi-même, de voir l’objet et de découvrir les films de Lucien.
C’est donc sous ce titre, La Belle Plante, que je vous présente l’extrait le plus complet (à ce jour) de l’œuvre trop méconnue de Lucien, ce cinéaste que l’histoire, celle avec le H, a oublié mais qui inspirera un siècle plus tard l’esprit effervescent de mon cher Labrémure.